• rester en groupe, ne pas courir
• ne pas parler à la police, sous aucun prétexte (on pourrait alors être inculpé d' “outrage et rébellion”, ce qui peut conduire à une garde à vue etc)
• avoir une bouteille d'eau
• avoir du serum physiologique pour enfants (avant et après lacrymo)
• avoir des boule Kyes ou autre (contre les grenades assourdissantes)
• garder tout couteau de poche pour vos sandwichs à la maison, ainsi que tout “stupéfiant”, liste de copains, bouteille d'alcool, etc. on n'est jamais à l'abri d'un contrôle…

Dans les trois premières heures, les policiers sont tenus d'informer le procureur, dire ses droits à la personne, faire prévenir ses proches, le médecin (renouvelable toutes les 24h si demande du prévenu), et l’avocat si elle le demande.

Lors des interrogatoires, les 5 questions auxquelles il est obligatoire de répondre concerne l’identité : nom, prénom, date et lieu de naissance, nom des parents. Rien n’oblige en revanche à répondre à toutes les autres questions, notamment sur le permis de conduire, la profession, le salaire ou le domicile etc.

Les documents que les policiers peuvent faire signer :

• notification des droits ;
• inventaire de la fouille ;
• rendu de la fouille ;
• procès-verbal d’audition ;
• notification de fin de garde à vue
• le registre des gardes à vue tenu par le commissariat (art. 65 du CPP) ;
• lorsqu’une convocation en justice est délivrée à la fin de la garde à vue, les flics la font signer

• traité de self-défense juridique : un livre “Face à la police / Face à la justice” http://www.guidejuridique.net/