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collectifs:croac:videosurveillance

Vidéosurveillance à Montpellier

Le cap des cent caméras est passé comme une lettre à la poste au conseil municipal de Montpellier.

En 2000, lors de l'installation initiale du dispositif de vidéosurveillance, les élus du PCF et les Verts étaient montés en ligne pour s'y opposer, les premiers mettant en avant leur scepticisme à l'égard de son efficacité, les seconds parce qu'il portait atteinte au droit à l'anonymat dans l'espace public. Rien de tel la semaine dernière où gauche et droite (en y incluant le FN) ont voté sans sourciller l'implantation de 10 nouvelles caméras d'ici la fin de l'année, portant le nombre total à 103. À terme, le réseau pourrait compter jusqu'à 120 caméras. Depuis 2002, l'extension continuelle du périmètre vidéosurveillé ne suscite plus de débats enflammés. Pour les gestionnaires de Montpellier, le réseau de vidéosurveillance est considéré comme un outil important de la politique de sécurité, au même titre que sa police municipale (armée) sillonnant les rues de la ville en voiture (version made in USA du type Starky and Hutch), en VTT, à pied ou… à cheval.

JP Garnier

Note : JP Garnier est auteur de “Les barbares dans la cité” chez Flammarion et “Le nouvel ordre local” , par exemple

collectifs/croac/videosurveillance.txt · Dernière modification: 2011/03/04 14:43 (modification externe)