Présents: Céline, Elisa, Eléonore, Nicolas, Bérénice, Cédric, Josette, Dany, Odile, Sze-lei, Magalie, Hakima, Françoise, Grégoire, Thibault, Gabrielle, Maude, Rallou, Sophia, Aurélien, Tony, Flora, Nathalie, Mireille, William, Marianne, Auréline, Dominique, Benoit, Benjamin, Ambroise, Colline et d’autres arrivés plus tard ….
La coopé = Réseau Autogéré d’Achats Réfléchis [Écologiste & Social] et Local.
Cf chartre: http://www.alternatives34.ouvaton.org/raar-es
Les réunions font le tour des « charmandises en cours » et des « charmandises à venir ». Les décisions sont prises en réunion sur la base d’un consensus.
Infos sur les « AMAP sur la brèche » : AMA Pain et AMAP les Vals. Ces AMAP s’interroge sur l’opportunité de leur renouvellement : une décision sera prise sur la base du nombre de contrats obtenus le 12/11. D’ici là, ces AMAP fonctionnent sur la base des contrats de la saison 2010 disponibles sur le site « alternatives34 »
http://www.alternatives34.ouvaton.org/les-vals
http://www.alternatives34.ouvaton.org/ama_pain
Les oeufs sont produits par Raphaëlle à Sommières. 1 distribution le mardi tous les 15 jours à Scrupule. Paiement par avoir : 2,30 €/ boite de 6. Questions : Que mangent les poules de Raphaëlle ? Y a-t-il un risque que les œufs soient fécondés ?
Producteur du Tarn, lentilles vertes produites en biodynamie.
Livraison (80 kg) à St Jean de Vedas le 17 novembre à l’occasion d’un voyage en
Provence. Elisa récupère les lentilles et les apporte ensuite à la demande.
2,60 €/ kg
Lors de la réunion d’octobre, on avait discuté d’une autre productrice : elle n’est pas intéressée pour prendre la suite du producteur du Tarn (elle vends plus cher et écoule toute sa production aux Arceaux)
Retard dans la livraison et dans les paiements … à suivre avec notamment plus d’infos sur l’ESAT du Gard (ESAT du Pradelle) qui les produit Si validée, cette charmandise devra être prise en charge par une autre personne.
Produit par la coopérative SALDAC, fève du Pérou acheminées par bateau, transformée à Montélimar. Une commande tous les 2 mois par plaque de 1 kg. Au choix : chocolat noir (63%, 70 % ou 85 %) et chocolat au lait.
Un mail sera envoyé bientôt pour la prochaine commande, les prix ne sont pas fixés au départ car il faut partager les frais de port. Commande individuelle par 500 g mini. Attention à ne pas tarder dans les paiements !!
Pain au levain, pétri à la main à Cournonsec, farine bio 80.
Pain graine : 5 € / kg et Pain Nature : 4,50 € / kg.
Livraison le jeudi à la réunion + tous les mardis (sauf celui suivant la réunion) à Scrupule.
Il faut un minimun de 10 kg de pain par commande. Paiement par avoir
Rupture de livraison, les producteurs ne sont plus joignables …
Sinon il y a de 3 types de farine proposés : (1) type 80 (variété Touzelle) : 1,40 € / kg ; (2) type 110 : 1,20 €/kg, (3) Grand Epeautre : 1,60 €/kg.
Un mail va être envoyé pour une prochaine commande.
Penser à récupérer les commandes : les dernières livraisons étaient galères…
La production 2010 a été entièrement écoulée. Il y a 5 ruches parrainés et des groupes de parrainage en formation. Discussion sur le nombre de personnes pour le parrainage d’une ruche. C’est libre, mais il faut 1 référent par ruche (qui organise ensuite le partage du miel).
Un mail avec le contrat de parrainage sera bientôt envoyé.
Produits par 2 savonniers bio : Madammanne: www.madamanne-savons.com
Un savon spécial a été crée pour répondre aux attentes de la coopé: savons naturels et surgras à base d'huile d'olive de la Vallée de l'Hérault (olives non traitées cette année),d'huile et pâte de chanvre françaises, et un minimum de beurre de karité et d'huile de palme bios (utilisés pour l'aspect ferme et pour obtenir un savon un peu mousseux). La recette est un succès : le producteur d’huile d’olive va également les commercialiser sur son exploitation.
Discussion pour ajouter de l’huile essentielle de lavandin dans les savons, et avoir ainsi 2 types de savons coopé. Pas de décisions en attendant d’avoir plus d’information sur les modalités de production de l’huile essentielle.
Un mail sera envoyé pour relancer une commande de « savons coopé »
1 savon (100 -150 g ) : 4,50 g (prix coopé).
Lors de précédentes réunions : décision de participer plus régulièrement au paiement d’une partie du loyer de Scrupule où nous nous réunissons (Sans Scrupule : pas de coopé).
Un mail a été envoyé à toute la liste pour demander à une participation au loyer (prix libre, mais calculé sur l’année). Josette rassemble les participations et verse ensuite mensuellement une participation de 50 € au nom de la coopée. Le loyer de novembre a été payé et il reste 407 € (OK pour 8 mois, puis on relancera ceux qui n’ont pas encore participé).
Le fromage est produit par un GAEC en Biodynamie (Combe de Laisia). Il est habituellement acheminé par la poste. Les frais de port sont partagés (environ 1 € /kg).
Sont proposés : Gruyère fruité (14 €/kg) ; Raclette, Morbier, Tomme de Vache (12 €/kg) et Chevret (brique de fromage de vache) : prix à la pièce (12 €/kg).
Le paiement se fait à la livraison.
La commande d’octobre a battu des records !! + de 80 kg ! Exceptionnellement, on a profité d’un transport en voiture (à l’occasion d’un voyage Jura – Lozère). Avec l’augmentation des quantités commandées, l’atelier découpe devient difficile à gérer. Il faudrait des volontaires pour participer à la découpe des fromages !!
Bière bio brassée à Sommières (dans le Gard) par la Brasseries des Garrigues de Sommières (http://www.brasseriedesgarrigues.fr/). La brasserie existe depuis 2007, c’est une SCOOP SARL avec 3,5 salariés. Lionel nous a présenté la brasserie, leurs projets et on a dégusté la bière (très bonne !) La suite de la réunion et du compte rendu, c’est après la bière …
Ils travaillent en bio depuis 2010 mais avec un houblon qui provient d'Alsace, d'Angleterre ou d'Allemagne et le malt vient d'Allemagne. Les producteurs de houblon français seraient réticents à vendre leurs produits à de petits brasseurs et il n’y a pas de malt bio en France.
Leur projet c’est de passer en Bio et Local, avec la création d’une filière d’orge brassicole qu’ils transformeraient sur place. Le projet vise à mettre en valeur le terroir et d’apprendre le métier de malteur. Ils cherchent à atteindre en 3 à 5 ans une autonomie d’approvisionnement (20 T). En 2011, ils lanceront la 1ère bière avec du malt local avec le soutien du CIVAM Bio qui monte un projet de collecteur de céréales bio (intermédiaire entre les agriculteurs et les transformateurs).
Actuellement, la bière est vendue en épicerie, dans les fêtes, etc… Ils ne cherchent pas à s’engager dans des circuits de distribution.
Ils proposent une bière blanche aux herbes bio et locales (maraîcher-cueilleur du Gard), avec de la sarriette, de la sauge, du laurier, du fenouil et du thym. Une bière blonde, une
ambrée et une brune + une bière blonde corsée à 7,5% (la trappiste) et des bières de saison - par exemple, en ce moment, une bière aux coings.
Les prix sont :
1,25 € HT pour les bouteilles de 33 cL (sauf une exception)
2,60 € HT pour les bouteilles de 75 cL
La bière des Garrigues a déjà été validée comme charmandise. C’est un produit dont s’occupe Kshoo avec les jus de fruits, café etc… Les produits sont proposés sur la liste sans présentation précise des charmandises, d’où des questionnements sur le fonctionnement de l’association Kshoo, le lien avec coopé
Il faudrait trouver une
occasion pour en parler directement avec Kshoo.
En attendant la bière des Garrigues qui n’est pas sur la liste des charmandises est validée.
Une productrice de confiture de châtaignes a contacté Nathalie. Elle est à St Etienne-Vallée Française. Transport à Montpellier ? Quantité ? etc.. En fait, il y a plein de producteurs de châtaignes dans les Cévennes, donc la question est d’abord de réfléchir à notre besoin et à qu’est ce qu’un petit producteur de châtaignes ? Sur quelle base, on le/la choisit ?
Il y a aussi eu un petit débat sur les châtaignes cultivées ou non ?
Nos besoins : confiture, farine, des châtaignons. Elisa, Nathalie et Hanna se renseignent pour avoir plus d’éléments sur les petits producteurs de châtaignes
Même producteur que pour les lentilles vertes… même livraison : sortie de l’autoroute St Jean-de-Védas.
3, 50 €/ L pour 1 carton de 6 bouteilles de 1 L
3,20 € / L bidon de 5 L
Validée, des infos complémentaires vont être envoyées par Elisa
Rappel historique de la Coopé (Josette) : en 2003, à la suite des grèves se posait la question de comment continuer la lutte. Quelles alternatives mettre en place ? L’idée était d’abord de créer un réseau de distribution ouvert aux personnes exclues (chômeurs, précaires,..). Au final : échec avec la maison des chômeurs qui pourrait s’expliquer parce le fait que les « exclus » ne veulent pas avoir un statut particulier. Du coup, la coopé a continué mais sans réussir à les intégrer. Ensuite assez récemment, lancement des paniers solidaires à l’AMAP (financement de paniers minorés par des paniers majorés) : ce système qui permet d’aider des amapiens provisoirement en difficulté n’a pas permis de faire venir des personnes extérieures.
Le Collectif Ekaliter que nous présentent Mireille, Dominique a été monté il y a 1 an par des gens en situation de « petit budget ». Suite à une discussion avec Céline, il parait possible à Dominique de « faire du lien » entre ce collectif et d’autres groupes (comme la
coopé). Mais il y a une difficulté majeure : celle des prix. En gros, les prix de la coopé sont trop hauts, mais les gens du collectif Ekaliter ont les mêmes questionnements que nous : ne pas brader le travail des producteurs tout en permettant un accès à une alimentation de qualité pour tous. La demande immédiate de la part des personnes du collectif concernerait des produits de base tels que les pommes de terre, le riz… Sur l’exemple du riz, le prix d’achat ne pourrait pas dépasser la moitié du prix proposé à la coopé.
Options possibles :
solliciter des aides comme les dispositifs d’aide alimentaire mais actuellement un gros contrôle social sur les dispositifs d’accès à l’aide alimentaire.
Expérience intéressante d’une Boutique solidaire (Solid’arlez) qui développe une démarche équitable : achat/vente solidaire en affichant par exemple trois prix sur les produits : prix de revient producteur, prix pour petits budgets, prix adhérent.
Si actuellement on ne voit pas encore comment concilier prix bas et éthique envers les producteurs (quadrature du cercle) et comment la coopé pourrait aider à résoudre cette question, il est décidé de se rapprocher du collectif Ekaliter (et de la Maison des Chômeurs) pour se rencontrer, échanger et réfléchir ensemble, notamment à l’idée d’un compagnonnage envers ces collectifs. Une date de rencontre va être proposée.