La tomate (nom botanique : Lycopersicon esculentum Mill.) est une plante de la famille des SOLANACEES, et de ce fait une cousine de la pomme de terre, de l'aubergine, et des moins recommandables belladone, douce-amère, morelle noire. [1]

Originaire de l'ouest de l'Amérique du sud, probablement domestiquée au Mexique, elle aurait été introduite en Espagne vers le XVIè siècle. Le mot “tomate” dérive de “tomatl”, son nom dans la langue amérindienne en vogue au mexique à cette époque. La méfiance dont elle a fait l'objet lors de ses débuts européens - à cause de ses cousines franchement toxiques - se retrouve dans son nom latin (lycopersicon = pêche de loup). Elle aurait été d'abord consommée en sauce et bien plus tard, à partir du XIXè siècle, sous forme de fruits frais. [1]

Dans tous ses organes se trouve une substance toxique dont la teneur est faible dans les fruits mûrs (ne stresse pas). La teneur plus élevée dans les tomates vertes n'est pas dangereuse pour les humains.[2]

Cultivée dans le monde entier, c'est le légume (en fait, c'est un fruit) le plus consommé après la pomme de terre. [1]

Références [1] La Garance Voyageuse n°46, p10-12 [2] http://fr.wikipedia.org/wiki/Tomate#Sant.C3.A9

Stéphane achète une part de ses plants (environ 200) et en fait lui-même (environ 400).

Les plants bios achetés sont des variétés rondes et rouges, résistantes et très productives (3-4 vériétés différentes) et sont destinés aux serres. Parmi ces variétés, il y en a une qui est greffée sur une autre espèce proche de la tomate, très vigoureuse. En leur “coupant la tête”, elles forment deux tiges robustes, ce qui permet d'obtenir a peu près deux fois plus de tomates que sur une seule tige. Heureusement, car elles ston chères à l'achat.

Les plants de ferme (environ 400) proviennent pour 70% des graines de la ferme et 30% de graines achetées. Stéphane réalise au mois de mars une “couche chaude” afin de faire lever ses graines. Puis les jeunes plants sont mis en godets au mois d'avril et restent en pépinnière jusque en mai. Il sont alors plantés dehors. Les plants de ferme ne sont que des variétés anciennes.

Il n'y a aucune tomate hybride cultivée sur la ferme.

Voici quelques variétés anciennes :

• coeur de boeuf
• green zebra
• tigerella
• costoluto
• marmande
• mennonite

Une nouveauté cette année, Stéphane essaye quelques variétés sélectionnées par Pascal Poot du conservatoire de la tomate de Lodève, renommées pour leur résistance à la sècheresse :

• jaune belgique
• merveille des marchés
• prince noir
• téton de venus

Avant le semis, Stéphane désherbe les serres (mêmes les chemins) et les parcelles découvertes. En serre, un revêtement plastique comportant un trou pour chaque plant recouvre le sol afin de limiter les herbes folles. Sur les autres parcelles, un paillage (de la paille étalée autour des plants) remplit cette fonction. Chaque plant a un tuteur et y est attaché dès le bas de la tige.

A départ l'arrosage se fait par aspertion pour favoriser la reprise des plants. Puis un goutte à goutte est installé.

Chaque semaine, un passage est effectué dans les tomates pour supprimer les “gourmands” - rameaux qui poussent à l'aisselle des feuilles et qui consomment la nourriture qui pourrait aller grossir le fruit - et pour enrouler la tomate autour de son tuteur avec une ficelle (600 plants, ça fait beaucoup de ficelle).

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