Depuis de nombreuses années la Méditerranée est devenue un véritable cimetière pour les migrant-e-s. En cause, la politique migratoire des États européens et de l’État français, avant tout sécuritaire : ils dépensent des sommes colossales pour empêcher les migrant-e-s d’arriver en militarisant les frontières, en contrôlant, « triant » dans des camps, en construisant des murs ou en expulsant vers une Turquie en pleine dérive autoritaire. Le choix du gouvernement français de n’accueillir qu’une poignée des populations qui fuient les guerres, le terrorisme, la misère constitue un véritable crime et vise en réalité à diviser les populations, à rendre les migrant-e-s invisibles tout en entretenant la peur de l'étranger.
Dans notre ville comme ailleurs, les moyens donnés par l’État et les collectivités locales sont nettement insuffisants, à commencer par le manque de logements, malgré les places supplémentaires des nouveaux CADA. De nombreuses personnes, des familles, des enfants, se retrouvent à la rue, isolé-e-s et sans moyens de subsistance. Rien, ou très peu, n'est prévu pour assurer l’interprétariat, les cours de français, l’accès aux soins et aux transports… Toutes ces tâches reposent sur d’éventuels bénévoles.
Nous refusons la discrimination entre migrant-e-s économiques et réfugié-e-s politiques et nous luttons pour le droit de vivre et s'installer pour tou-te-s, là où chacun-e le souhaite. Notre collectif, créé en mai 2016, veut impulser avec les migrant-e-s un réseau de solidarité pour les aider à sortir de leur isolement social, favoriser l’échange, la rencontre et la découverte de notre société. Mais aussi les soutenir dans la bataille pour l’égalité des droits, l’obtention de meilleures conditions d’accueil, et dénoncer l’absence de politiques dignes des enjeux.
Nous invitons toutes les personnes, associations, organisations, qui partagent notre colère à nous rejoindre pour partager les informations sur la situation concrète des migrant-e-s, la réalité des pratiques institutionnelles, et construire ensemble un réseau d’action et de solidarité dans lequel les migrant-e-s trouvent toute leur place.
Contact : migrants.bienvenue34 [%¨@@@¨%] riseup.net
Tract à imprimer/distribuer (format A5)
I
——– Message transféré ——– Sujet : URGENT : OQTF délai 15 jours non prorogeable -juge unique- Date : 8 novembre 2016 De : Pour :
communiquée par le cabinet de Sophie MAZAS
En résumé, le décret d'application du 28/10/2016 de la LOI no 2016-274 du 7 mars 2016 relative au droit des étrangers en France est entré en vigueur le 1er novembre :
Conséquences :
Préconisation :
Dès réception de la décision de refus de TS/Asile/PS (assortie d'une OQTF), il faudrait que le demandeur :
1. dise à son avocat de demander la commission d'office au Bâtonnier de l’Ordre des Avocats (Maison des Avocats, 14 rue Marcel de Serres, CS 49503, 34961 Montpellier Cedex 2) et de déposer immédiatement un recours au TA ;
2. transmette à son avocat un dossier le plus complet possible préparé avec l'aide des associations (RESF, CIMADE…) en vue du recours…
Plus d'informations sur le document joint