1- Charte – Manifeste
Les ressources de la planète s’épuisent. La pollution gagne du terrain chaque jour. La terre se réchauffe du fait de l’activité humaine et les catastrophes écologiques se multiplient. Les pays riches, minoritaires, pillent les matières premières et maintiennent une majorité d'humain dans des conditions sociales, sanitaires et écologiques désastreuses. L’exode rural laisse la place à l’exploitation intensive. Proximité et solidarité disparaissent des villes. La société ressemble de plus en plus à un supermarché. Le modèle économique dominant est l’expression de cette dérive fondée sur l’exploitation, l’individualisme et la rentabilité. Mais nous reconnaissons aussi la responsabilité des individu-e-s que nous sommes. La société de consommation ne repose-t-elle pas sur la participation du plus grand nombre ? De ce fait, nous en sommes autant les acteur-trice-s que les complices.
Nous proposons un autre mode de consommation et d’organisation sociale basé, non pas sur la concurrence, mais sur la solidarité, l’autogestion, la proximité et la confiance. Aussi nous créons le XXXX, pour nous permettre de faire face à nos besoins essentiels et de consommer l’indispensable, dans une recherche d’autonomie et de rupture avec les schémas économiques dominants. La grande distribution, qui exploite sans vergogne la terre comme les hommes, est un bon exemple du modèle capitaliste que nous voulons déconstruire.
Choix et engagement
Les “ charmandises ” répondront aux critères suivants :
être les plus locales possible
être les plus respectueuses possible de l’environnement
produites dans des conditions sociales satisfaisantes
Chaque engagement avec un nouveau partenaire et chaque achat seront discutés en AG du réseau. Nous travaillerons sur la notion d’achat réfléchi, en pesant le pour et le contre compte tenu des critères ci-dessus. Si les membres du réseau exigent un certain nombre de critères aux producteurs, ceux-ci ont le droit légitime de demander en retour un engagement des membres du réseau, notamment en terme de prix et de continuité / volume des achats. C’est sur cette réciprocité que pourra s’engager une réelle relation de confiance.
2- Les charmandises potentielles
Vincent : épeautre : dans la drome (200 km)
Vincent : abricot : jus
Christine : contact de la Coop « Coopaventure » en Avignon (cf leur site web).
Comment trouver les petits producteurs ? Coopaventure travaille avec des grossistes…
GAEC du Landou (Tarn & Garonne). Soja, féverolles, blé, pruneau sec.
bière (Franck). Date butoir du 19/01 lors de la réunion. Brune, rousse, blonde et indéterminée.
blé (Michel Rampazzi). Demander granulométrie. Demander si possibilité de germer ? 60 cts le kg par sac de 50 kg. Le blé est mis à moudre à Pompidou, 1 euro le kg de farine par sac de 25 kg. S’il y a encore du blé, alors date butoir du 19/01 lors de la réunion.
3- Cyril
Cyril : 06 10 77 08 54. Radis Noir, ami de Matti.
Projet de création de parc horticole & botanique. 4,5 hectares appartenant à l’AJJC (Association des Jardins de Jacques Cœur). Commune de Lattes au nord des berges de l’étang de Méjean. Lieu-dit «Embouchac». Propriétaire du terrain : Robert-Charles Régis.
Cyril : emploi à l’AJJC. Recherche de contact pour utiliser l’espace. 1 hectare potentiellement exploitable pour faire un potager parce que non inondable.
Très pollué par les plastiques des anciennes exploitations agricoles. 150€ d’adhésion à l’association. Possibilité de négocier un autre prix-échanges
4- Le vin de Patrick Morel
Pierre-Alain Piannetti (vendeur) – Patrick Morel (producteur). Vin de récolte 2003. 600 hecto-litres total. Pendant 2 mois : PAP vinifie la production de PM. 2 vinifications : une chez PM, l’autre à la coop agricole. PAP récupère la totalité de la production pour distribution. PAP a dû tout faire (transport). PM pas laver les cuves comme il faut : d’où vinaigre ! PM a payé à l’avance la moitié de la prestation du fait du vinaigre. Pour la cave, pressage du raisin se fait en une journée puis stockage dans cave de PAP. Les distributeurs remboursent la cave coop qui redistribue aux producteurs. Revenus payés au fur et à mesure de la vente des vins. PM a prit 500L pour revendre de son coté. Argh… PAP pas content ! Version de PM : PAP convainc PM pour vinifier sur le domaine de PM. D’où PM achète le mat’, PAP vinifie. Mais PAP semble ne pas être assez expérimenté d’où erreurs. En plus, matériel trois fois trop cher… Coté coopérative agricole, PAP ne vend pas assez vite donc tensions avec Coop Agri. Vendange arrivant, PAP a dû récupérer le vin. PM vinifie actuellement tout à la cave façon bio-dynamie. Christine : coup de fil avec PM, sincère, « ne parle pas sur le dos des gens », malade de cette histoire, tout n’est pas clair dans attitude de PAP. Qui faire confiance ? difficile de dire que l’un plus sincère que l’autre… Remettre en question les compétences ? Grand différent entre deux personnes… comment se situer ? PM veut se mettre au Label Demeter. Le problème c’est le soufre, produits animaux (sang ?). À la cave, possibilité de l’embouteillage… réfléchir à la quantité…