Etaient présents : pas mal de monde ! Plus de vingt personnes en tout cas, on n'a pas fait de tour de table, parce qu'on a mis du temps à démarrer.

Il y a un projet de construction d'une nouvelle gare TGV derrière Odysseum, il s'agit de bétonner un coin reculé en même temps que le doublement de l'A9. Une coordination d'opposants s'est mise en place pour demander le déplacement sinon le retrait du projet ; celles et ceux qui veulent se joindre au mouvement ont jusqu'au 24 octobre pour envoyer au « commissaire enquêteur » une carte signée avec leur nom, prénom et adresse. Voir : http://www.velocite-montpellier.fr/garetgv/

Thomas nous a présenté ses huiles essentielles et macérations solaires (il s'agit de laisser la plante macérer dans de l'huile en extérieur, au soleil et à la lune).

Thomas itinère dans le Sud de la France et vit principalement de la vente d'artisanat sur les marchés. Il fait partie de l'association « l'Establon » qui permet entre autres à des artisans et amateurs d'avoir un numéro SIRET.

Il cueille des plantes dans des endroits sauvages et reculés, des Pyrénées jusqu'à la Drôme. Il distille ses HE chez divers possesseurs d'alambics, et fait ses macérations avec de l'huile d'olive produite à toute petite échelle dans le Nord de l'Espagne. Sa production varie selon les saisons et les cueillettes.

Il propose en ce moment des flacons de 60 ml de macérations : lavande à 7 euros (décontractant), millepertuis à 6 euros (cicatrisant, anti-brûlures). Les flacons sont consignables et récupérables.

Il sera là jusqu'à début novembre, et passe régulièrement à Montpellier au printemps et en automne. On peut aussi faire des colis ou récupérer directement les produits dans son hivernage pyrénéen (plusieurs raariens y vont souvent).

Faut-il valider la charmandise, valide-t-on, autovalide-t-on, etc.

William passera un mail sur la liste prochainement pour une commande d'essai.

Seb (alias Mr Patate) est venu nous livrer et présenter ses excellentes pommes de terre, plus quelques beaux oignons.

Il est installé depuis 4 ans en Cévénnes et cherche à faire découvrir et promouvoir les patates à chair ferme. Il travaille avec des restaurateurs et livre plusieurs endroits à Montpellier. Il est certifié bio depuis le début.

Ses terrains sont à Notre-Dame de la Rouvière ; il fait de la culture « en mouchoir de poche » sur 5 sites terrassés entre 500 et 750m d'altitude. Il fait des rotations longues de 18 mois et utilise des engrais verts. Il a produit 10 à 11 tonnes cette année et voudrait arriver à 15 l'an prochain. Il fait ses propres semences (enfin, tubercules) depuis cette année.

Il ajuste chaque année sa gamme et a essayé de faire de l'oignon en 2014, mais a dû en jeter les deux tiers à cause des très fortes pluies de cet été. Pour la soupe, préférer la « Nicolas ».

Il livrera de préférence les vendredis soir en même temps que les AMAP pour ne pas tourner une heure à la recherche d'une place !

Juste avant de devoir partir Sylvain a réussi à nous dire un tas de choses :

• distribution gratuite de « Silence »
• la ferme du Haut-Jura nous a envoyé un livre magnifique, à faire circuler
• les amandes ont augmenté et sont passées à 4 euros le kilo, un mail sera envoyé prochainement sur la liste
• Patrick Mayet, éleveur ovin, est en stade de commercialisation. Un mail interview avait été envoyé pour présenter sa démarche. Il est au Nord du pic Saint-Loup et travaille en 100 % itinérant avec des raïoles (race rustique). Il proposera des colis de demi-agneau d'environ 10 kilos et se déplacera pour livrer à partir de 40 kilos.

Plusieurs personnes sont potentiellement intéressées par cette charmandise, et il y a consensus pour saluer la démarche de Patrick. Question sur la chaîne du froid, a-t-il un camion réfrigéré ? Apparemment il est légal de livrer en glacière si c'est le producteur qui s'en occupe. Il est convenu de demander à Sylvain de lancer une commande d'essai.

Vincent évoque les produits laitiers de Mélanie, qui était présente sur son stand au festival de la tomate. Elle est à Faugères, ce qui est éloigné mais il n'y a pas de produits laitiers de vache plus près. Elle est en installation, ses vaches jersiaises (?) sont encore à acheter. Elle pourra probablement livrer des yaourts à partir de début 2015 ; l'essai avait été fait avec des pots de plastique, nous l'encourageons à utiliser des pots de verre recyclables. Si cette charmandise est validée il faudra trouver un chamarade.

Nouveau débat sur la validation : il est bon que les charmandises soient au moins discutées en réunion, mais rien n'interdit d'envoyer des éléments d'information sur la liste. Pourquoi ne pas proposer de charmandises en doublon si besoin ? Il faut manger moins de miel.

Simon (un ancien du RAAR-ES) nous présente la démarche d'Enercoop, dont il est le directeur. Il s'agit d'une SCIC de fourniture d'électricité (les consommateurs ont le choix de leur fournisseur depuis 8 ans).

Ils font du kW/h renouvelable en circuit court, et sont apparemment les seuls à pouvoir garantir que l'électricité produite est vraiment verte. Les producteurs auxquels ils achètent du courant sont des entreprises familales (par exemple des moulins hydroélectriques), ou des particuliers revendant le surplus de leurs panneaux ou éoliennes. Le fait d'être obligé de revendre à EDF est d'ailleurs une légende urbaine : c'est EDF qui est obligé d'accepter d'acheter si on le lui demande, mais rien n'empêche de revendre à un autre opérateur !

Enercoop est aussi producteur, comme dans un projet d'irrigation dans la Montagne Noire. Ils prêtent des wattmètres pour des autodiagnostics et sont aussi formateurs pour la transition énergétique.

Ils achètent l'énergie à des producteurs verts et payent une redevance pour l'utilisation du réseau de distribution : ils ne peuvent donc garantir que l'électricité effectivement distribuée est bien d'origine écologique et durable, rien ne ressemblant plus à un électron qu'un autre électron.

Est-ce plus cher ? Oui. A la création de l'ordre de 50 % de plus qu'EDF, aujourd'hui de 15 à 20 %, ce qui représente un surcoût mensuel de 8 à 10 euros si on nr'est pas équipé d'un chauffage électrique. Les prix sont en baisse et ils seront probablement moins chers que le conventionnel à l'avenir, comme en Belgique.

Il n'y a pas besoin d'être propriétaire pour souscrire, 3 clics sur Internet suffisent, il faut juste relever son numéro de compteur. Ils ont besoin de gens engagés.

Fabien explique l'origine des raisins vendus le mois dernier : Matthieu et Pauline se sont installés à Poussan sur le terrain de Jacques. La vigne n'avait pas été cultivée depuis 3 ans puisque Jacques est parti à la retraite, ce qui a demandé du temps pour débroussailler. Environ 160 kilos de raisin ont été produits et vendus cette année. Le projet sur ce terrain n'est pas la vigne, il s'agit surtout s'installer en maraîchage.

Une commande de miel d'Alban est lancée, et il y a un peu de tout, lavande, montagne, châtaignier… fin de commande le dimanche 5 octobre. La date de livraison sera communiquée plus tard.

La revue Silence est en grande difficulté, abonnez-vous !

Notre producteur a vu sa production détruite aux deux tiers par la pluie et la grêle. En conséquence, l'arrivage de fin novembre sera en quantité réduite. Elisa enverra un mail à ce moment-là.

Il n'existe plus en France de riz non pollué (PCB partout), mais le domaine de Beaujeu est considéré comme un des moins polluants dans le monde de la riziculture. Le « riz des canards » est quant à lui très cher et très demandé.

Elisa peut se déplacer au domaine de Beaujeu chercher du riz mais le transport coûte cher, il faut donc que la commande soit importante pour ne pas faire grimper les prix (partage des frais de transport). Ca vaut le coup à partir de 400 kilos de riz, sinon il vaut mieux l'acheter en vrac à la biocoop.

Il serait intéressant de grouper cette commande avec celle des pommes bio du mas d'Aussan, juste à côté. Les variétés disponibles sont : Royal Gala à 1.54/Kg Elstar à 1.70/Kg Reine de reinette à 1.54/Kg en cagettes de 13Kg Livraisons possibles par le producteur (à confirmer).

Plusieurs personnes n'étant pas d'accord avec ces propositions de charmandises, elles s'en vont, et la réunion prend fin plus abruptement qu'elle n'avait commencé.